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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
FIGURES
“Vingt-trois étrangers, et nos frères pourtant…”
par Marc Laimé, 26 août 2015

Les travaux et les jours. Nos travaux, et nos jours. Les jours d’aujourd’hui et le monde d’hier. Et de Stefan Zweig au groupe Manouchian, le rêve vivace d’un autre monde.

"Et il est vrai que rien ne rend plus sensible le formidable recul qu’a marqué le monde depuis la première guerre mondiale que les restrictions apportées à la liberté de mouvement des hommes, et généralement à leurs droits. Avant 1914 la terre avait appartenu à tous les hommes. Chacun allait où il voulait et y demeurait aussi longtemps qu’il lui plaisait. Il n’y avait point de permissions, d’autorisations, et je m’amuse toujours de l’étonnement des jeunes gens quand je leur raconte qu’avant 1914 j’avais voyagé dans l’Inde et en Amérique sans posséder un passeport, sans même en avoir jamais vu un."

Stefan Zweig. Le monde d’hier. Souvenirs d’un européen. éd. Belfond. 1982. Chapitre 8, p. 473.

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Jacques Perreux, 30 août 2015

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