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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
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Quand le public est fasciné par le privé
par Marc Laimé, 4 décembre 2013

Le n° 2 de la Nouvelle Revue du Travail a pour titre générique : « Travail et organisation dans le secteur public : la fascination du privé ? ».

Dans le florilège de remarquables articles que nous offre la NRT, on notera une approche sociologique des PPP, intitulée « Remplacer l’Etat ? Promotion et réseaux des Partenariats Public-Privé en France ».

Résumé :

Depuis sa création en 2004, le Contrat de partenariat a été promu comme une innovation managériale majeure dans la gestion de l’interface entre secteur public et privé, qui plus est encouragé par les pouvoirs publics car il représenterait la forme idéal-typique des Partenariats Public-Privé (PPP), eux-mêmes généralement présentés comme des outils pour améliorer l’efficacité économique des projets publics. Cette nouvelle forme de contrat appelée « Contrat de partenariat », passée entre personne publique et secteur privé, tisse des relations de très long terme (jusqu’à trente ans) entre personne publique et différents types d’acteurs privés pour la construction, l’entretien, la maintenance, mais également le financement de bâtiments publics. Dans cet article, nous interrogeons la portée de ces contrats de partenariat. Plus qu’une innovation technique, ils prônent une nouvelle mise en relation des secteurs privé et public. À travers la description des réseaux du milieu des PPP en France, nous examinons l’encastrement relationnel des affaires qui participe à ce nouveau mode de mise en relation des secteurs public et privé et nous en analysons les structures. Le projet des PPP semble surtout revêtir une portée institutionnelle car les nouvelles structures relationnelles liées aux contrats de partenariat aboutissent à laisser une place centrale à la banque.

« Remplacer l’Etat ? Promotion et réseaux des Partenariats Public-Privé en France », Élise Penalva-Icher et Emmanuel Lazega, La Nouvelle Revue du travail, 2-2013.

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commentaires

1 Quand le public est fasciné par le privé

Bonjour, j’aimerais savoir si Mr Jean- marc Puchois, maire et vice président de la communauté de communes de Lampaul-guimiliau, après avoir pleurniché sur le sort de ses concitoyens à la télé, entend malgré tout faire appliquer le SPANC dans sa commune ? Ne serait-il pas alors plus simple, pour ceux qui auront la chance de toucher une prime de licenciement de misère, de la reverser directement à la "boite" qui opère là bas et qui veut imposer la réfection totale des ANC.

poste par Patsham - 2013-12-8@11:30 - repondre message
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