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NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Qualité de l’eau : camouflage d’un mensonge d’état
par Marc Laimé, 31 mai 2012

On estime que près de 80% de la réglementation qui encadre aujourd’hui la gestion des milieux aquatiques en France est d’origine communautaire. Une réglementation que la France ne parvient pas à respecter, ce qui nous a déjà valu d’innombrables poursuites et condamnations. Il est fortement à redouter que les choses s’aggravent, à suivre le dernier épisode en date du feuilleton des données publiques françaises sur la qualité de l’eau, que nous avons déjà dûment documenté…

Le 22 juillet 2011, une ancienne salariée de l’Institut français de l’environnement (IFEN), révoquée pour avoir refusé, sur ordre, de truquer les données officielles sur la qualité de l’eau, qui minorent scandaleusement sa dégradation, rend public, avec le soutien du WWF-France, un véritable mensonge d’état.

Dans un entretien publié le 23 juillet 2011, Anne Spiteri livre un témoignage choc et dénonce des pratiques aussi gravissimes que scandaleuses.

Il apparaît dès lors sans équivoque que la France nage depuis des années en eaux troubles…

Aucune plainte, aucune riposte, aucun démenti, aucun débat public…

Le 9 décembre 2011, l’un des fonctionnaires du SOeS étroitement impliqué dans l’affaire signe un courrier adressé au WWF-France, courrier qui ne répond à aucune des questions qui ont été soulevées par Anne Spiteri, Eau Evolution et le WWF-France…

Le courrier s’égare, avant que d’être retrouvé. Son contenu est aussi indigent que stupéfiant. Circulez, il n’y a rien à voir…

L’ennui c’est que l’affaire illustre jusqu’à la caricature comment la France viole outrageusement ce faisant, et nos engagements communautaires, et la Convention d’Aahrus, et la Charte de l’environnement, et on en passe.

A suivre.

- Le courrier du ministère de l’Ecologie, 9 décembre 2011.

- La réponse d’Anne Spiteri au courrier du ministère de l’Ecologie, 31 mai 2012.

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