Vous voyez ce message parce que votre navigateur ne peut afficher correctement la mise en page de ce site. Effectuez une mise à jour vers un butineur qui supporte les standards du web. C'est gratuit et sans douleur.

NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
PLF 2021 : coupes budgétaires pour les Agences de l’eau, le CEREMA et l’Agence pour la biodiversité…
par Marc Laimé, 25 octobre 2020

Quelle est belle l’écologie en Macronie ! Découpée à la hache par Bercy. Après la loi ASAP, le massacre continue…

C’était à l’Assemblée nationale le 21 octobre lors d’une audition devant la commission du développement durable Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué auprès d’elle et chargé des transports, ont du avouer de nouvelles coupes sèche des crédits de la mission "Écologie, développement et mobilité durables" du projet de loi de finances (PLF) pour 2021.

Baisse des effectifs du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), des agences de l’eau et de l’Office français de la biodiversité (OFB)…

À « périmètre constant », le ministère de Barbara Pompili voit ses crédits augmenter d’1,3 milliard d’euros, hors plan de relance.

Mais dans le détail, ce PLF traduit « l’effort » une nouvelle fois demandé aux opérateurs pour le redressement des finances publiques.

Ainsi, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) est particulièrement mis à contribution, avec des réductions d’effectifs (87 ETP en moins) et de moyens, dont une forte baisse de la subvention pour charges de service public (SCSP) actée dans le programme 159 du PLF.

Ce qui n’a pas manqué d’interpeller le rapporteur pour avis, le député (LREM) de la Nièvre Patrice Perrot, d’autant que cet établissement public est en pleine transformation et "essaie de reconstruire un modèle d’assistance aux petites collectivités et doit être soutenu en ce sens", relève-t-il dans son rapport.

La réduction d’effectifs – une quarantaine par an jusqu’en 2022 – se poursuit également dans les agences de l’eau. "Il y a un effet de rattrapage, elles ont commencé plus tard que d’autres opérateurs, le gouvernement est conscient que l’effort demandé est ambitieux", a expliqué le ministre.

Les ressources des six agences vont être toutefois renforcées grâce aux crédits du plan de relance, notamment pour sécuriser des infrastructures de distribution d’eau potable, d’assainissement et de gestion des eaux pluviales en métropole (250 millions d’euros) et dans les outre-mer (50 millions d’euros).

Alors qu’au printemps dernier, la Commission européenne a de nouveau demandé à quatre pays dont la France de respecter les règles communautaires en matière de traitement des eaux urbaines résiduaires, la ministre a incité les 169 agglomérations manquant à leurs obligations d’utiliser les aides débloquées pour mettre en conformité leurs stations de traitement et réseaux d’assainissement.

Autre opérateur voyant, année après année, sa masse salariale fondre comme neige au soleil, Météo-France. Une trajectoire fixée dans le plan Action publique 2022.

Selon ce même rapporteur, les services de Météo-France continuent d’être centralisés et plusieurs centres territoriaux, "notamment à Marignane, Angers ou Calvi", vont fermer.

En matière de biodiversité, les moyens alloués à l’Office français de la biodiversité interpellent aussi les députés. Si le budget de l’OFB augmente, la suppression de postes se poursuit, après une première année d’existence qui ne fut pas sans difficultés.

Concernant le financement des agences régionales de la biodiversité (ARB), la ministre a rappelé qu’il revient aussi aux régions d’apporter des moyens. En matière de gestion des déchets, l’Ademe voit ses crédits augmenter, notamment du fait de la nouvelle mission de suivi des filières de responsabilité élargie du producteur (REP) qui lui est confiée.

Source Localtis/CDC

impression

pas de commentaire. ajoutez le votre!