Vous voyez ce message parce que votre navigateur ne peut afficher correctement la mise en page de ce site. Effectuez une mise à jour vers un butineur qui supporte les standards du web. C'est gratuit et sans douleur.

NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Nouvelle régression du droit de l’environnement
par Marc Laimé, 5 mars 2020

En instaurant une forme de « plaider-coupable » (transaction), pour les entreprises reconnaissant leur responsabilité dans une atteinte à l’environnement, le gouvernement franchit une nouvelle étape dans la destruction programmée du droit de l’environnement, qui ne cesse de s’accélérer en contradiction flagrante avec la propagande mensongère du même gouvernement.

« Le Sénat a adopté largement le 3 mars 2020 en première lecture le projet de loi relatif "au Parquet européen et à la justice pénale spécialisée" qui crée notamment "une nouvelle justice pour l’environnement". Le texte, porté par la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a été voté par 318 voix pour, 3 voix contre et 19 abstentions, dont celle du groupe CRCE à majorité communiste.

(…)

La "convention judiciaire écologique", une forme de plaider-coupable pour les entreprises

Le texte prévoit également la mise en place d’une nouvelle "réponse judiciaire", la "convention judiciaire écologique", une forme de transaction, comme le plaider-coupable, pour les entreprises reconnaissant leur responsabilité. Cette mesure a été la plus critiquée à gauche. La présidente du groupe CRCE Eliane Assassi a fustigé son "insuffisance, son inefficience, voire sa dangerosité". "Déçus par les aspects environnementaux" du texte, les socialistes ont aussi estimé par la voix de Jérôme Durain que le plaider-coupable "ne saurait constituer une solution acceptable en matière environnementale", car "les dégâts provoqués sont bien souvent irrémédiables".

Le rapporteur Philippe Bonnecarrère (centriste) a au contraire salué un nouvel "outil efficace" à disposition de la justice, tandis qu’André Reichardt (LR) a estimé qu’il sera "essentiel" que soit contrôlée "l’effectivité de la réparation du dommage écologique". Le président du groupe RDSE Jean-Claude Requier a dit espérer que la navette parlementaire "permettra de renforcer" le volet environnemental. »

Source ;

- Le Sénat vote le projet de loi créant "une nouvelle justice pour l’environnement"

https://www.banquedesterritoires.fr...

La Quotidienne – Bnque des territoires (CDC), 3 mars 2020.

impression

pas de commentaire. ajoutez le votre!