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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Marie Chantal Bobo privée de piscine par l’AFSSET !
par Marc Laimé, 30 juillet 2009

Il faut que ce soit aujourd’hui, jeudi 30 juillet 2009 à 15h00 que l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail m’adresse, alors que je ne lui ai évidemment rien demandé, un communiqué de presse m’avisant qu’elle demande, après étude et expertise et tout le bastringue, la création d’une réglementation sanitaire pour les baignades artificielles publiques ! Là c’est trop, le cauchemar de la piscine, juste avant quelques vacances bien méritées, la tuile…

Bon, je vous explique. Déjà tout petit la baignade, depuis que ma mère m’a balancé, sans faire exprès, avec la poussette, à l’âge de deux ans, à la baille, et a du plonger pour me repêcher in extremis entre deux voiliers amarrés au port, vous imaginez l’amour immodéré que suscita ensuite la perspective de se mettre en colonne à l’école pour aller à la piscine !

A la plage ce n’était pas mieux, vu que dans notre famille de marins, la mer c’était la pêche, obligatoire, comme la messe. Même qu’à quatorze ans, émettant le souhait d’être dispensé, pour une fois, de la corvée dominicale, je me ramassais, avec une mandale, l’affirmation que « Même le général de Gaulle croit en Dieu ! »

Je m’égare, m’enfin, m’auront dégoûté des poissons et des fruits de mer pendant des décennies. Bon aujourd’hui entre les PCB, les huîtres du bassin d’Arcachon, les algues vertes qui assassinent les chevaux et tout ce qui s’ensuit, douce revanche.

Sauf que pas si simple les piscines ! Plus pour moi, mais pour les petits n’enfants, le mien et ceux des autres, car évidemment les petits nenfants grenouillent en bande comme les oursins.

Donc, faut se coltiner la piscine. Et d’abord la maman. Mais tu devrais savoir, toi, s’il n’y a pas trop de chlore, et s’il peut y rester un petit moment ? Tu parles ! Autant demander chez Lidl si leurs tomates sont bio !

Et là on commence à flipper en se souvenant de cette maître-nageuse qui m’a expliqué il y a trois ans que la profession se battait pour faire reconnaître certains troubles repiratoires provoqués par une longue exposition au chlore comme maladie professionnelle.

Donc on reste coi. Pour l’instant comme il est encore petit, pas trop à se soucier des micmacs qui surgiront bien assez tôt, quand plus grand, il se coltinera les casquettes à l’envers qui viennent draguer les meufs « à la piscine », parce que les maillots, parce que, bon, pas la peine de faire un dessin.

Mais nous n’en avons toujours pas fini avec la piscine. On n’en a jamais fini avec la piscine. Tenez, les gosses se carapatent en vacances avec leur môman. Trop contents ! Ouais, mais y aura une piscine ? Alors tu ne le quittes pas d’un œil, pas une seconde, pas un instant, y a plein de gosses qui se noient chaque année, je vois cela tous les jours, etc, etc. Et que je passe un coup de fil quand ils sont arrivés, alors la piscine ?

Après y a la séquence vacances à la campagne chez des amis, qui ont une maison de (campagne), avec la piscine !

C’est reparti. Comme je fais la connerie d’expliquer au maître de céans que j’ai récemment discuté avec un ingénieur de VeoSuez, qui m’a expliqué que nos amis venaient de mettre au point un super SIG de la mort qui tue qui va leur permettre de contrôler si notre hôte, qui pour le coup, pas de chance, est client des mêmes, utilise bien l’eau du robinet payante pour remplir sa foutue piscine, et ne carotte pas avec un petit forage qui lui permet de réduire d’autant sa facture, l’autre se décompose et annonce à la cantonade le lendemain que « sa » piscine ne marche pas et qu’elle doit être réparée…

(En fait c’est vrai, ils vont croiser leur base de données clients avec leurs consommations avec des photos satellites identifiant toutes les piscines, et dès qu’un écart conséquent va apparaître, bingo, adieu le forage, trop forts !).

Bref, à ce stade, la piscine est donc devenue un sujet explosif.

D’ailleurs dès que me dis, comme il y a deux ans à la télé, que je vais m’évader de la piscine, je me ramasse les méduses !

C’était chez Calvi, enfin c’était pas lui, le remplaçant. Fallait parler de l’eau en Méditerranée. C’était juste après que l’omniprésident, enfin il l’était encore, avant de s’évanouir en courant, ait lancé son grand bastringue de la Méditerranée. Bon, là on y va, Mediterranée, eau, Israël-Palestine, pas de stations d’épuration, le tourisme de masse, pollutions, ben non, le remplaçant, il n’en avait qu’avec les méduses ! Quatre fois il m’a recollé les méduses quand je voulais parler de politique. Médusé j’étais ☺

Et ça ne va pas s’arranger puisque Saint-Jean Cap Ferrat annonce tester un drône pour surveiller la pollution du littoral... et les bancs de méduse !

Là on se pince, et le motodidacte voisin va s’y coller lui aussi...

On s’égare, mais toujours pas moyen de s’évader de la piscine.

Car comme nous comptons aussi parmi nos amis des légions de mangeurs d’herbe-tofu équitable-toilettes sèches (qui sauveront le genre humain), décroissance à tous les étages, je n’en avais pas terminé avec la saga des piscines !

Le dernier avatar c’était les piscines « naturelles », biologiques, 100% eau pure, avec des fleurs et des herbes et de la lumière naturelle, et des petits oiseaux, et les petits gazouillis attendus des chères têtes blondes qui ne manqueraient pas de s’extasier, et nous rassureraient ainsi sur leur capacité à sauver la planète quand nous ne serions plus là, et toutes ces sortes de choses.

Là je commençais à être mal, rien qu’à imaginer toute la quincaillerie qui ne manquerait pas de s’en suivre, et les massages aux huiles naturelles, et les oh, et les ah, des Marie-Chantal toutes de lin écru vêtues.

Bon, à la limite, arrivé là y avait plus qu’à rendre les armes. Même plus moyen de râler contre les 30 000 emplois générés par le cancer des piscines en France, puisque les gentils startoupeurs qui fabriquent des baignades biologiques naturelles prient, c’est sur, Pierre Rabhi et Al Gore tous les matins avant d’allumer leur lap-top et de refaire leur compte d’exploitation prévisionnel.

Et puis on ne peut pas se battre 24 heures sur 24 contre la piscine, c’est pas faute d’avoir essayé…

Donc, là j’avais presque dit oui à la « piscine naturelle », à bout d’arguments…

Mais c’est foutu depuis que l’AFSSET m’a envoyé tout à l’heure son communiqué !

Pas de ça Lisette ! Les piscines biologiques naturelles c’est épouvantable. Faut légiférer d’urgence ! Là, les bras m’en tombent. Ils l’ont fait exprès, pour moi, rien que pour m’empoisonner !

Bon, Freddy Lefèvre et Laporte sont aux abonnés absents. Bachelot fait la sieste sur 3000 tonnes de Tamiflu, toujours ça de gagné, sinon que n’aurait-on entendu ?

Reste qu’on peut s’attendre à une « insurrection des consciences » dans le Lubéron, en Ardèche, dans la Drôme et autres lieux de villégiature tout acquis à la regénération par la piscine 100% bio !

Va falloir encore se chroniquer ce micmac !

Plus la force. Mais si vous avez une quelconque idée pour résoudre la quadrature de la piscine je suis preneur.

En attendant ne manquez pas de consulter l’épouvantable tableau que dresse l’AFSSET de ce qui faisait pourtant figure d’alternative véritable à l’enfer de la mondialisation libérale :

Le communiqué de l’AFSSET

L’Afsset demande que soit créée une réglementation sanitaire pour les baignades artificielles publiques

« L’Afsset publie aujourd’hui un rapport sur les baignades artificielles ouvertes au public. Ces baignades se sont développées ces dernières années, entre les « baignades naturelles » de pleine eau (mer, lac, rivière) et les piscines publiques.

Elles ne font cependant l’objet d’aucune réglementation sanitaire et donc d’aucune obligation de contrôle des eaux. Il s’agit de baignades créées artificiellement où l’eau est captée et maintenue captive comme, par exemple, les étangs artificiels, réservoirs, barrages, gravières, bassins à marée, ainsi que les baignades à traitement par filtration biologique, souvent appelées piscines « naturelles », « biologiques » ou « écologiques ».

Leur caractère plus naturel que les piscines leur vaut un grand essor. C’est pourquoi l’Afsset considère qu’il est urgent de les réglementer pour en organiser le développement et écarter les risques sanitaires principaux. Les travaux de l’Afsset ne visent que les baignades ouvertes au public qui sont susceptibles de concentrer un grand nombre de baigneurs. Elles accueillent aussi des populations sensibles (enfants, personnes âgées) et professionnelles (maîtres nageurs, personnels d’entretien) qui s’exposent durablement. L’une et l’autre méritent protection.

Les risques sanitaires peuvent être plus élevés pour ces baignades artificielles que pour les autres baignades naturelles ou les piscines : l’eau ne court pas (ou peu) naturellement ; elle n’est pas désinfectée comme dans les piscines. Pourtant les dangers sanitaires à traiter sont les mêmes que pour les baignades : germes apportés par les baigneurs, microalgues toxiques qui peuvent s’y développer, ou encore pathogènes issus de l’environnement (eau de remplissage, ruissellements d’eaux souillées, intrusion d’animaux, etc.).

L’Afsset recommande qu’une réglementation stricte soit mise en place pour la protection des baigneurs dans ces baignades artificielles ouvertes au public. Elle demande en particulier :

 1. Un recensement de ces baignades et la mise en place d’analyses microbiologiques. Pour cela, l’Afsset fournit un guide de classement de ces baignades et une liste de 6 paramètres microbiologiques à surveiller ;

 2. Sans attendre les résultats de ces analyses, d’appliquer les meilleures pratiques disponibles sur les baignades et notamment :

 rédaction d’un profil de vulnérabilité de la baignade (identifier les sources de pollution comme la présence d’élevages en amont, ou les situations à risques comme les périodes d’orage) ; 


 mettre au meilleur niveau les mesures d’hygiène des baigneurs (douches avant d’entrer dans la baignade, toilettes, panneaux d’information) et limitation du nombre de baigneurs ; 


 imposer un délai maximal pour le renouvellement de l’eau, fixé à 12h (par filtration ou par apport d‘eau neuve).

Pour ce qui concerne particulièrement les baignades à traitement biologique ouvertes au public (« piscines biologiques »), l’Afsset considère que le niveau de maîtrise des risques sanitaires proposé par les constructeurs est aujourd’hui insuffisant pour un développement libre de ces baignades en fréquentation publique. Le traitement naturel et sans traitement chimique (chloration) doit encore être amélioré en ce qui concerne l’efficacité de la maîtrise des pathogènes potentiels et des algues.

L’Afsset demande de faire rentrer les baignades à traitement biologique actuelles dans un programme expérimental avec la mise en place sans délai d’un suivi hebdomadaire de la qualité des eaux, la limitation du nombre de baigneurs et l’amélioration des mesures d’hygiène. Les concepteurs sont invités à faire un effort de recherche et développement pour améliorer la conception des installations.

Cette expertise a été réalisée à la demande du ministère de la santé et du ministère du développement durable. »

En savoir plus :

 Evaluation des risques sanitaires liés aux baignades artificielles. Synthèse et conclusions de l’Afsset.

 Evaluation des risques sanitaires liés aux baignades artificielles. Avis de l’Afsset.

 Evaluation des risques sanitaires liés aux baignades artificielles. Avis, synthèse et rapport de l’Afsset.

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commentaires

1 Marie Chantal Bobo privée de piscine par l’AFSSET !

Afsset, DDAss et le petit dernier Spanc avaient lancé des fatwas contre les toilettes sèches maintenant c’est le tour des piscines bio.

poste par ottokar - 2009-07-31@04:58 - repondre message
2 Marie Chantal Bobo privée de piscine par l’AFSSET !

Dans chaque région organisons la résistance.

Associé d’une TPE indépendante, basée à Billom 63160 : www.auvergenature.com, 1er concepteur et réalisateur de baignades biologiques (bassins et piscines), en Auvergne, nous mettons la dernière main à l’Appel à projet Objectifs bio initié par le Conseil Régional d’Auvergne, dans le cadre du développement durable et de la mise en place de l’Agenda 21.
Le projet final doit être remis, au plus tard, le 14 août 2009 !

Dans notre projet conscacré au développement des baignades biologiques dans notre région, outre le développement de structures qui favorisent l’auto construction, pour minimiser les coûts, pour les particuliers, nous souhaitons, avec l’aide des Collectivités : élus des communautés de communes, communautés d’agglomérations, à l’horizon 2010/2011, proposer, en partenariat et pourquoi dans le cadre du nouveau label NATTITUDE du Conseil Régional mis en place avec le Comité Régional du Tourisme Auvregne, la première baignade biologique PUBLIQUE, dans notre région.

La région Auvergne s’est fixée comme objectif de devenir la 1ere région BIO de France.

QUESTIONS :

1-Pourquoi l’AFSSET a mis DEUX ans pour rendre son rapport ? et de surcroit un 30 juillet !

2- Qui composent (nom et qualité) les deux commissions pour les "piscine atypiques" et les "baignades atypiques" ?

3- Comment vont réagir les élus des collectivités et les porteurs de projets privés à COMBLOUX (74), RAMBOUILLET (78), LA CHAPELLE ST SAUVEUR (71), SAINT VINCENT LES FORTS (04), CHAMBORD (41) SENONCHES (28) Apt (84) etc.

Pour notre part nous allons participer à l’organisation de la résistance en AUVERGNE en allertant sans délais :

Nicole ROUAIRE Conseillère Régionale d’Auvergne (verts 03) Présidente de la commission DEVELOPPEMENT DURABLE à la région Auvergne, que nous avons rencontré, jeudi 30 juillet 2009 !

Danielle AUROI (verts 63) Vice présidente de Clermont Communauté en charge du Développement Durable.

André CHASSAIGNE Député de la 5eme circonscription du Puy-de-Dôme THIERS-AMBERT (gauche démocrate et républicaine) membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à qui nous avions transmis, il y a deux ans notre contribution au Grenelle de l’Environnement, en sa qualité de membre du groupe de travail parlementaire à l’Assemblée Nationale, qui portait, entre autre, sur la réglementation des baignades biologiques publiques.

Pour finir je voudrais à titre personnel en ma qualité de Grand-père, rassurer Roselyne BACHELOT, Paul 2ans 1/2 et Jules 1 ans se baignent très régulièrement dans notre piscine biologique : swimpond 5 X 3 de chez OASE, installée, depuis deux été, à 700 mètre d’altitude, au coeur du Parc naturel régional Livradois-Forez et ils sont en pleine forme.

UN OURS EN COLERE.

poste par GROISNE Daniel - 2009-08-1@08:39 - repondre message
3 Marie Chantal Bobo privée de piscine par l’AFSSET !

Après une lecture du rapport de l’AFSSET j’ai eu la réponse à ma deuxième question (CF ci-dessus).
Le Comité d’Expert Scientifique a bien été constitué dans les régles et les noms et les titres des membres figurent bien en pages 4, 5, 6 et 7

Mea culpa !

Pour ma part j’ai profité d’un déplacement en Bourgogne les 11 et 12 Août pour aller visiter les installations de LA CHAPELLE SAINT SAUVEUR, j’ai eu le Maire au téléphone et j’ai pu discuter longuement avec son premier Adjoint.

Espace ROBELIN : entrée gratuite, baignade non surveillées sur 1 300 M², eau claire, analyses conformes affichées, plus de 200 personnes dans et autour de la baignade.

Les gens viennent de toute la région suite à un reportage diffusé sur FRANCE 3 BOURGOGNE, début août, et repartent enchantés.

Cette baignade biologique publique : ouverte à l’été 2008 a coûté 660 K€ dont 390 K€ de dotation de l’état DDR + 60 K€ financés par le Conseil Régional de Bourgogne + 105 K€ par la commuanuté de communes Pierre de Bresse dont le Maire de La Chapelle Jacques GUITTON est le président + 105 K€ par la commune de La Chapelle.

Les analyses du laboratoire hydrologique du Centre Hospitalier de MACON coûtent 900 €, par mois, à la commune. Une seule personne réalise l’entretien du bassin et des abords !

Elle a été inaugurée officièlement, le 11 mai 2009 par Hervé NOVELLI Secrétaire d’Etat au Commerce et à l’Artisanat !!!!!

Plus récemment, lundi 29 juin c’est Laurent WAUQUIEZ Secrétaire d’état à l’Emploi et Chantal JOUANNO Secrétaire d’état à l’écologie qui inauguraient le nouvel hôtel **** Régis et Jacques Marcon à SAINT-BONNET-LE-FROID (43) doté d’une "baignade naturelle" réservée à la clientèle de l’hôtel !

L’établissement s’est vu remettre un ECOLABEL EUROPEEN par Chantal JOUANNO.

@ suivre

poste par GROISNE Daniel - 2009-08-25@17:22 - repondre message
4 Marie Chantal Bobo privée de piscine par l’AFSSET !

bonjour
bien qu’il faille rester prudent,sur le rapport de l’afsset,
il parait indispensable qu’une réglementation soit créé, afin d’arreter de faire n’importe quoi
et d’aller plus en avant pour perfectionner la qualité d’eau d’une baignade biologique

la majorité des baignade bio en france sont construites d’abord pour un aspect paysagé,
ensuite pour le cout la qualité d’eau étant le dernier critére trop peu restrictif

que l’on impose des douches et wc parait quand méme un minimum, il parait meme assez absurde
d’avoir besoin d’une recommandation pour l’imposer au concepteurs, qu’on t il en tete quand il conçoivent ?

le rapport de l’afseet met la qualité d’eau en premier ce qui est rassurant pour le consomateur
ce qui va obliger toutes les marques a assurer une qualité d’eau qui peut s’en plaindre ?
la piscine naturelle devrait en sortir grandit
vincent

poste par vincent - 2009-10-30@09:47 - repondre message
5 Marie Chantal Bobo privée de piscine par l’AFSSET !

Une mesure venant d’une quelconque autorité fera toujours l’objet de différentes critiques. Les mesures sanitaires prises par l’AFSSET me semblent légitimes. Ça ne l’est pas forcément du point de vue des autres. chlore piscine

poste par Marc - 2011-03-28@14:07 - repondre message
6 Marie Chantal Bobo privée de piscine par l’AFSSET !

Les projets de décret et d’arrêté sur les baignades dites « artificielles » qui sont en voie d’adoption ont été rédigés par les services du Ministère de la santé à partir d’une étude demandée à l’AFSSET et datant de février 2009.
Une bonne part des préconisations a été faite à titre expérimental, faute de données scientifiques suffisantes (l’étude n’a été faite que sur trois baignades ayant des conceptions non optimisées).
Plusieurs baignades non prises en compte apportent la preuve que les données prises en compte sont erronnées ou surestimées.

Le fait d’imposer par la loi des mesures non fondées scientifiquement pose bien sur problème sur le plan éthique mais les conséquences sur le plan pratique sont bien plus graves et peuvent mettre un terme au développement de ce type de baignades injustement qualifiées « artificielles » qui sont pourtant en adéquation avec le souhait de la population et avec la préservation de l’environnement et de la santé des baigneurs sensibles à la nocivité du chlore et des autres éléments chimiques contenus dans l’eau des piscines.

La loi sur l’eau interdisant de fait tout nouvel aménagement de baignades dans le lit des rivières et tout prélèvement en période estivale (le débit des cours d’eau étant minimal à cette période il n’est pas possible d’en prélever sans excéder le 10 IIème du module du cours d’eau), les seules créations possibles seront les piscines. En effet les baignades naturelles ne pourront pas se maintenir et encore moins se développer en raison des contraintes appliquées à ces baignades. Elles seront condamnées au profit des piscines et du lobby de la chimie.
C’est pourquoi je vous demande de soutenir ma démarche pour que les projets de décret et d’arrêté ne soient pas publiés sans les corrections nécessaires.
En cliquant sur "j’aime" vous apporterai votre soutien.
Voir la lettre adressées au Président de la République et aux Ministères concernés sur la page Facebok et faites circuler l’information. Merci.
https://www.facebook.com/soutienbaignadesnaturelles

poste par GALINDO Jean - 2013-10-2@23:29 - repondre message
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