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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Le bonheur au robinet : le gadin de Veolia
par Marc Laimé, 10 janvier 2018

Il y a quelques années au Maroc, Veolia demande au prestigieux Massachussets institute of technology (MIT), d’étudier l’impact de l’implantation de branchements d’eau privés dans un bidonville. On imagine sans peine ce qu’il en était attendu. Résultat, la loose totale…

L’essai randomisé avait été confié au JPAL (The Abdul Latif Jameel Poverty Action Lab), du MIT. Résultat, à contrario des idées reçues bien pensantes auxquelles des légions de neuneus applaudissent d’enthousiasme à deux mains, l’accès à une connexion d’eau potable privée dans les bidonvilles n’avait finalement que peu d’impact sur la santé et le revenu des habitants concernés.

Le temps économisé n’était pas utilisé de manière « productive », mais plutôt pour la famille et les loisirs. Encore des fainéants, donc, ce qui conforterait Pharaon dans ses obsessions…

En revanche nos fainéants se déclaraient plus heureux, puisqu’ils économisaient du temps et de l’énergie, et que les conflits de quartier diminuaient un petit peu…

Mais tout cela ne faisait pas du tout l’affaire de Veolia, qui bavait déjà à l’idée de fourguer à la terre entière les admirables impacts sanitaires et économiques de l’expérience, surtout que l’étude était co-signée par l’icône Esther Duflo…

Cette boite a décidément un gros problème d’orientation, de leadership et de gouvernance.

Même pas cap de jouer les cacous (faut demander à Castaner), en proclamant urbi et orbi "Happyness on tap", le titre de l’étude :

https://www.povertyactionlab.org/sites/default/files/publications/Happiness_on_Tap.pdf).

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