Délaissant Klee et Spinoza, Antoine Frérot tente un mix improbable entre Schumpeter et Gramsci. Après Suez, mais en force. L’exercice ravive le vieil antagonisme entre nos Grecs et nos Romains. Que nos lecteurs se rassurent, Dieu (enfin le NYSE) reconnaitra les siens.
On finissait par s’inquiéter, à le voir errer, lunettes noires obligées, au centre de Paris, de ce que notre homme mijotait entre deux barbouzeries, hardiment repoussées.
Sans doute les ruminations du brillant aéropage réuni sous la houlette de M. Pierre Rosanvallon ont-elles porté leurs fruits.
Confiance, vous-dis-je.
Et de fait Kleber-Wagram (surtout Kleber), reprend la main.
En attestent les lignes de force du re-engeneering récemment dévoilées, à l’heure opportune où les gaz et huiles de schiste font débat, avant de faire recette.
Mais il y a plus, et mieux, comme cette étonnante journée aux Calanques, témoignant bel et bien qu’un virage « sociétal » est durablement amorcé. On se demande d’ailleurs bien ce que l’un de nos amis est allé faire dans cette galère…
Nonobstant, l’axe PIVO-Hellébore-Convergence n’est pas sans interroger, de par les ruptures dont il est porteur, l’irénique virage sociétal plus haut évoqué.
Surtout quand la promotion de certaines "pratiques exemplaires" relève de la pure dinguerie...
Il est vrai, retour vers le futur, que notre capitaine d’industrie va sous peu, à nouveau marquer quelques points, ordonnant à Cerisy de nouvelles Bacchanales bien dans l’air du temps.
Entendre Veolia s’interroger doctement pour savoir « A qui appartiennent les entreprises ? » signe la nouvelle époque.
L’Oligarsiècle ?
