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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Faut-il quitter le Grenelle ?
par Marc Laimé, 3 avril 2010

En réponse à une question écrite en date du 6 août 2009, qui lui, était posée par M. Pierre Bernard-Reymond, sénateur (UMP) des Hautes-Alpes, Monsieur Jean-Louis Borloo a rendu publique, dans le Journal officiel du Sénat en date du 1er avril 2010, l’évolution du montant des subventions accorées aux associations de défense de la nature, de 2004 à 2008.

La date de cette annonce publique doit bien évidemment tout au hasard, et le commentaire qui l’accompagne mérite qu’on s’y arrête :

« L’augmentation globale des versements est d’environ 40 %, dont 32 % pour les services déconcentrés et 55 % pour l’administration centrale. Elle correspond d’abord à un effort particulier de soutien à des associations auxquelles sont confiées des missions de service public dans le domaine de la préservation de la biodiversité : gestion des espaces naturels (notamment de réserves) et des espèces (plans de restauration).

S’y ajoute la volonté d’apporter aux associations de protection de la nature qui répondent aux critères de représentativité prévus par la loi le soutien nécessaire afin qu’elles contribuent efficacement à un nombre important de commissions consultatives, ouvrant ainsi la voie à la mise en oeuvre du dialogue environnemental prôné par le Grenelle de l’environnement. »

Il semble donc raisonnable de ne pas concevoir d’inquiétude excessive quant au devenir de la marque Grenelle, qui fait l’objet de toute l’attention de la direction de la com de Jean-Louis « Houdini » Borloo, rompu comme on le vérifie à nouveau aux très vieilles ficelles de la politique.

Pour les montants voir ci-après le lien vers le JO du Sénat.

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