Notre confrère Futura-Sciences relayait le 29 septembre dernier les résultats d’une étude de chercheurs du Cary Institute of Ecosystem Studies basé à Millbrook aux Etats-Unis, récemment publiée dans le journal Phas, attestant que « Les protéines exprimées par les gènes insérés dans les plants de maïs OGM sont retrouvées dans les cours d’eau autour des champs cultivés, même 6 mois après la récolte. L’impact sur la faune et la flore n’a pas été analysé. » Un sujet que nous évoquions en mars 2007…
L’article de Futura-Sciences nous comble d’aise.
A l’heure où José Bové et les Verts du Parlement européen dénoncent les conflits d’intérêts gravissimes qui affectent l’organisme en charge, pour la Commission européenne, d’autoriser la culture des OGM en Europe, Eaux glacées rappelle, très modestement, avoir évoqué cette problématique dans un billet que nous avons publié le 8 mars 2007 « EAU, SÉCHERESSE ET OGM : DISSÉMINATION MASSIVE D’OGM EN FRANCE L’ÉTÉ PROCHAIN ».
Avant d’y revenir le 9 octobre 2007 dans « Carnets d’eau » : « Les maïs OGM fabriquent une toxine qui pollue les cours d’eau »
Il est vrai, comme on ne manque pas de nous le rappeler très régulièrement, que nous ne sommes jamais qu’un "imprécateur doctrinaire dont la violence des propos le disqualifie d’emblée…"
