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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
Demain, le « personal branding » au service du « cash-flotte » ?
par Marc Laimé, 25 octobre 2010

L’Atelier Paribas, création de la banque éponyme, qui est d’ailleurs la banque de Veolia, est bien gentil de nous inviter à nous intéresser au « personal branding », manière de nous mettre en garde. Nous n’avons encore rien vu ! Demain des milliers de salariés des « Entreprises de l’eau » vont muer en légion de piranhas numériques qui, forts de leur « marque personnelle » en ligne, vont venir défendre les intérêts de leur entreprise dans le cyber-espace, colonisé comme chacun sait par les abominables légions de « l’ultra-gauche », justement stigmatisées par l’onoravole Santini…

La sortie du documentaire « Water makes money » a vu des délégations de Suez et Veolia systématiquement mobilisées pour venir « apporter la contradiction » dans les débats publics qui s’ensuivaient, sur la base d’un argumentaire soigneusement élaboré, décliné à l’identique aux quatre coins de l’Hexagone.

Ce n’est qu’un début. L’aboutissement prochain des efforts de nos amis de l’ingenierie sociétale à pied d’œuvre chez Suez-Lyonnaise, qui a pris un peu d’avance sur Veolia, où les onoravoles Victoria-Ferrone s’emploient discrètement à les rattraper, ça va se traduire par une invasion des « communautés de communicants » de Suez et Veolia dans tout l’espace des réseaux sociaux, qu’ils vont s’efforcer de vampiriser, pour le plus grand profit d’un « cash-flotte » aujourd’hui en berne…

Bref, demain, quand ils vont vouloir « devenir votre ami » sur Fesse-de-bouc, faudrait voir à réfléchir avant que de dire oui…

Et l’on continuera à dire que nous délirons quand nous soutenons que l’un des enjeux de Marseille 2012 est la conquête de l’hégémonie culturelle sur la question de l’eau…

Voyez plutôt le « personal branding » vu par l’Atelier Paribas :

« D’un côté, une identité numérique (personal branding) qui devient un enjeu de gestion de carrière pour les salariés et pour les travailleurs indépendants. De l’autre, des entreprises qui doivent apprendre à gérer instantanément des réputations en ligne avec des milliers d’internautes.

« La solution pourrait passer, pour les entreprises, par l’accompagnement des cadres d’entreprises et des membres des communautés de communicants dans la construction de leur marque personnelle ; et pour les collaborateurs, par l’acceptation de communiquer auprès de leurs communautés personnelles et professionnelles en affichant clairement leur appartenance à la marque.

« Dans ce cas de figure, jusqu’à où peuvent aller les limites fixées par l’entreprise, qui doit coordonner les publications de ces ambassadeurs de la marque ? »

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