Cette décision, véritable serpent de mer de la "gouvernance de l’eau", puisqu’elle renvoie à une exigence récurrente de la société civile depuis plus de vingt ans, sous l’espèce des associations de défense de l’environnement et des associations de consommateurs, pourrait, d’après la ministre, intervenir dans l’organisation même de la Conférence environnementale de septembre 2013 qui sera, en grande partie, dédiée à la réforme de la politique de l’eau engagée par le gouvernement depuis le début de l’année.

Les conséquences de cette véritable avancée seront considérables, si l’on se souvient que les usagers domestiques, qui financent plus de 85% des politiques publiques par le biais des redevances perçues sur leurs factures par les Agences de l’eau, ne sont jusqu’à présent représentés qu’à la portion congrue dans les "parlements locaux de l’eau".

Reste à définir les critères de représentativité des organisations dont les mandants seront appelés à sièger dans le quatrième collège.

Les difficultés commencent.