Vous voyez ce message parce que votre navigateur ne peut afficher correctement la mise en page de ce site. Effectuez une mise à jour vers un butineur qui supporte les standards du web. C'est gratuit et sans douleur.

NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
D’ici 2016, Gaza n’aura plus d’eau potable, par Ayman Qwaider (*)
par Marc Laimé, 3 novembre 2013

Le blocus vieux de sept ans sur la bande de Gaza a eu des effets dévastateurs sur la plupart des aspects de la vie des habitants. Depuis qu’Israël a intensifié en 2007 le blocus sur le territoire enclavé, la plupart des matériaux pour la construction d’’infrastructures [dont celles servant à la gestion de l’eau] ont été interdits à l’importation, de façon à rendre le siège plus concret et plus visible dans la vie quotidienne des gens de Gaza.

"Les Palestiniens vivant dans Gaza sont confrontés à de terribles problèmes concernant l’accès à l’eau potable. La population de Gaza augmente rapidement, et d’ici 2020, on prévoit que celle-ci atteindra les deux millions de personnes dans le territoire assiégé, toutes vivant dans des environnements extrêmement peuplés.

Les Nations unies on estimé que la principale source d’eau douce – la nappe phréatique côtière souterraine – sera inexploitable en 2016.

Les près de deux millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza souffrent déjà aujourd’hui de la pénurie d’eau potable. L’eau disponible ne correspond pas aux standards pour la consommation humaine. Le principal hôpital de Gaza, Al-Shifa, rapporte que l’eau disponible dans Gaza est à l’origine de problèmes de santé chroniques et a entraîné des taux élevés de mortalité infantile.

Avec quatre mille cinq cents personnes vivant en moyenne sur un kilomètre carré, Gaza est l’une des zones les plus densément peuplées au monde. Cela rend l’accès à l’eau potable encore plus critique pour la population.

L’eau fournie par les réseaux municipaux de Gaza est polluée, et afin de minimiser les effets de cette eau dangereuse fournie par les services municipaux, la plupart des gens dans Gaza achètent de l’eau dessalée dont le prix est cependant souvent inabordable.

Selon le réseau World Bulletin News, certaines familles qui vivent déjà dans une extrême pauvreté, sont obligées de dépenser un tiers de leur revenu pour l’eau potable vendue en bouteilles. Les habitants sont dépendants d’une nappe aquifère souterraine faite d’eau de mer, et d’eaux usées et contaminées.

Israël confisque 90 % de l’eau douce disponible pour ses propres besoins, tandis que moins de 10 % est alloué aux Palestiniens, selon le rapport de Project Censured.

Le problème de l’eau à Gaza n’est pas seulement une question humanitaire mais aussi politique. Israël est la puissance occupante dans Gaza. Selon le droit international, la puissance occupante doit assurer le bien-être des populations vivant sous occupation et fournir les moyens d’une vie décente.

Les Palestiniens de la bande de Gaza en appellent à la communauté internationale pour qu’elle intervienne immédiatement, et ce avant 2016, car d’ici-là les dégâts dans les réserves d’eau de Gaza seront devenus irréversibles."

(*) Ayman Qwaider est doctorant et spécialiste des questions d’éducation dans les situations de conflit et post-conflit.

Ayman, qui est originaire de la bande de Gaza, peut être joint à :

ayman.qwaider@gmail.com

Son blog à : http://aymanqwaider.wordpress.com

impression

pas de commentaire. ajoutez le votre!