Vous voyez ce message parce que votre navigateur ne peut afficher correctement la mise en page de ce site. Effectuez une mise à jour vers un butineur qui supporte les standards du web. C'est gratuit et sans douleur.

NE PAS CLIQUER
LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
À Saint-Brieuc, la qualité de l’eau, c’est à huis clos
par Marc Laimé, 2 janvier 2022

Lors de sa dernière réunion, la commission locale de l’eau de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a décidé de ne plus accueillir le public. Un huis-clos qui interroge alors que cette instance aborde de nombreux sujets sensibles.

" Composée d’élus, d’agriculteurs, d’industriels, de représentants de l’Etat et d’associations environnementales, cette commission est compétente sur tous les sujets liés à la qualité de l’eau et la biodiversité.

Le public et les journalistes n’y sont plus les bienvenus. Le 17 décembre dernier, la commission locale de l’eau de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a modifié son règlement intérieur pour imposer dorénavant le huis clos lors des séances. Composée d’élus, d’agriculteurs, d’industriels, de représentants de l’État et d’associations environnementales, elle est compétente sur tout un tas de sujets liés à la qualité de l’eau et la biodiversité. Cette instance veille notamment à ce que soient appliqués les plans d’actions contre les algues vertes, sujet sensible dans la région.

C’est le président de la commission, Jean-Luc Barbo, qui a mis ce vote à l’ordre du jour, arguant de la nécessité de préserver la sérénité des débats. Seul le représentant de l’association Eau et rivières de Bretagne s’est prononcé contre. « Il n’y a jamais eu aucun problème, aucune perturbation. Pour moi, c’est un déni de démocratie », tacle Philippe Derouillon-Roisne qui pense que la présence, ces derniers temps, d’un membre de l’association Halte aux marées vertes, en tant que simple observateur, dérangeait Jean-Luc Barbo.

Il « veut à tout prix empêcher l’accès aux informations à une association qui se bat depuis 20 ans pour la qualité de l’eau en baie de Saint-Brieuc. En effet, le bilan dressé dans chaque tableau de bord annuel de la CLE révèle une situation alarmante : des indicateurs mauvais à tous les étages qui oscillent entre stagnation ou dégradation depuis 2014, qu’il s’agisse des nitrates, des phosphates ou des pesticides… et des plans d’action qui n’ont guère d’action que le nom », dénonce Halte aux marées vertes. "

Source Le Parisien.

impression

pas de commentaire. ajoutez le votre!