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LES EAUX GLACÉES DU CALCUL ÉGOÏSTE
REMOUS
« 120 m3, le consommateur d’eau en question »
par Marc Laimé, 9 avril 2013

La question du prix de l’eau n’en finit plus de faire débat. Et quand c’est fini, ça recommence, sur le mode blietzkrieg, meilleure manière de noyer le poisson.

Après les considérations (dopées sur ordre express de NKM pour Marseille 2012) du SISPEA, grand cadavre (informatique), à la renverse auquel même la DEB n’apporte aucun crédit ;

Après les interventions-choc de France Libertés et de 60 Millions de consommateurs, qui auront permis aux radios-télés de faire le buzz sur l’air de « l’eau c’est cher », ce qui était tout le but de la manœuvre (faire de la pub pour la Fondation et l’INC) ;

Après les toutes récentes préconisations du CAS, immédiatement magnifiées par la Gazette, histoire de faire oublier ses bévues répétées sur l’Onema, et qui omet bien évidemment cette fois de nous éclairer sur les facilités d’un copié collé tout droit issu de la maison FPEE :

« L’effet ciseaux signale la fin du modèle économique classique de la
distribution en eau et pose problème aux opérateurs ? »

Ben YAKA revoir le système de tarification. Surtout n’allons pas imaginer de changer de système, hein...

Comme les deux rédactrices de cette note sont une oie blanche de Sciences Po-Paris qui ne connaît évidemment rien au secteur de l’eau puisqu’elle n’a
publié que sur le vieillissement de la population, et que la seconde s’y
connaît à l’évidence un peu trop en tarification et pas assez en monde
réel (économiste pour la Banque mondiale, chargée du développement du
secteur privé en Afrique), tout ça se retrouve donc sur le site du
gouvernement. C’est-y-pas merveilleux ?

(Bon c’est vrai que l’opération CAS, c’est BRL-Ingénierie/Agences/INRA, donc on les voit venir).

Mais surtout avant la « somme » du CNE, qui sera rendue publique le 2 mai prochain, notre industrieuse petite revue n’avait donc pas grand chance de faire la « Une ».

Car le VP du CNE et de l’Onema, l’onoravole Marcovitch, avait initié il y a 18 mois, avec le bienveillant soutien d’André Flajolet alors Pdt du CNE, un groupe de travail sur le « Financement soutenable du SP de l’eau ». Financé par l’Onema, le travail, qui aura mobilisé 4 fonctionnaires de la DEB, s’est notamment appuyé… sur l’expertise de SP 2000 et de la FPEE. Et le Rapport sera présenté dans trois semaines… au Cercle français de l’eau !

Or, co-dirigé par Rémi Barbier et Marielle Montginoul, le numéro 10 de la revue « Sciences Eaux & Territoires », daté de mars 2013, et intitulé « 120 m3, le consommateur d’eau en question », apporte sa pierre (nantaise…) à un dossier déjà foisonnant dans la période.

Et oui, le fameux modèle de Nantes Métropole, on n’aurait garde de l’oublier dans la période, suivez mon regard !

Le Sommaire

Avant-propos

 L’eau courante et le consommateur : comprendre les défis pour le gestionnaire de services au regard de l’expérience de Nantes Métropole

 Eau de consommation, risque, santé

 Focus : La facture d’eau : ses composantes, sa structure

 Le consommateur d’eau : esquisse de portrait

 Témoignage : L’eau à Paris : quelles perceptions en ont les usagers ?

 Droit à l’eau : de l’assujetti… au consommateur éco-citoyen

 Focus : Un essai de mise en politique de l’eau potable : l’atelier citoyen Dem’eau

 La difficile émergence du droit à l’eau, de sa reconnaissance internationale à sa mise en œuvre à l’échelle nationale : les cas de la France et du Royaume-Uni

 La consommation d’eau en France : historique, tendances contemporaines, déterminants

 Focus : Le cas de Nantes Métropole : un cas à part ?

 Prévoir la demande en eau potable : une comparaison des méthodes utilisées en France et en Californie

 Sydney, une ville ayant choisi d’économiser l’eau

 Le compteur d’eau : enjeux passés et actuels

 Les substituts au réseau : arbitrages des consommateurs et conséquences pour le gestionnaire – Réflexion à partir de l’exemple des forages privés

Voir « 120 m3, le consommateur d’eau en question »

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